Sucy, points d’histoire
Lettre mensuelle de la Société Historique et Archéologique de Sucy-en-Brie (shas.fr)
HENRIETTE NOUFFLARD, une Sucycienne engagée dans la lutte contre la tuberculose
Le nom d’Henriette Noufflard est probablement inconnu de nombreux habitants de la ville… En revanche, pour les membres de la Société Historique et Archéologique de Sucy-en-Brie, ce nom est associé à celui d’une demeure chargée d’Histoire qui les accueille lors de leurs réunions : la Maison Blanche. En la léguant à la ville à son décès en 2003, le souhait d’Henriette, sa dernière occupante, était de garder cet endroit vivant et d’en faire un lieu de mémoire du philosophe Elie Halévy, qui l’avait fait construire. La SHAS poursuit depuis plusieurs années un travail pour documenter la vie intellectuelle et artistique des familles Halévy et Noufflard recevant leurs cercles d’amis dans cette demeure. La Lettre mensuelle parue sur son site en juin 2024 met en lumière la vie et l’œuvre d’Henriette Noufflard, par une première approche biographique.
La thématique « Hygiène et santé dans le Val de Marne » proposée par l’association CLIO 94 pour son colloque de cette année 2024 a été l’occasion d’approfondir ce travail, que nous restituons ici. Tout d’abord en retraçant brièvement le parcours familial et étudiant d’Henriette Noufflard, puis en évoquant de façon plus spécifique sa carrière médicale et scientifique au sein de deux structures du domaine de la santé bien connues du département que sont l’hôpital Emile Roux à Limeil- Brévannes et les Usines Chimiques Rhône-Poulenc à Vitry.
1ère partie. De son milieu familial d’artistes et d’intellectuels à ses études de médecine
Le cadre familial
Henriette est née en 1915, de parents artistes peintres, André Noufflard et Berthe Langweil. Avec leurs deux filles, Henriette et Geneviève, ils mènent une vie d’artistes – peinture, expositions, voyages – soutenus par leurs familles aisées, particulièrement par la mère de Berthe, Madame Langweil, qui a fait fortune dans le commerce d’«Importation directe d’objets d’art anciens de la Chine et du Japon ». Elle a acquis en 1914 un hôtel particulier au 61 rue de Varenne à Paris, devenu la demeure de toute la famille.
Par ailleurs, Henriette Noufflard est apparentée à Ludovic Halévy, son grand-oncle par alliance, célèbre librettiste de l’opéra « Carmen ». Il est propriétaire à Sucy depuis 1893 de la Haute Maison, belle demeure entourée d’un grand parc.
Son fils Elie, historien et philosophe, épouse Florence Noufflard, la tante d’Henriette, et fait édifier en 1911 la Maison Blanche dans le parc.
La jeune Henriette grandit dans cette famille aux multiples talents qui évolue dans les milieux intellectuels et artistiques du Paris de cette époque, et bien au-delà. Ils ont pour amis des artistes peintres, des écrivains, architectes, philosophes, industriels, y compris des scientifiques et des médecins, dont Amy et Jean Bernard. Les Vaudoyer, Bréguet, Lebas, Straus, Joxe, Bizet font partie de leur famille ou de leurs cercles de relations.
Le choix d’un destin : la médecine
En 1935 Henriette se choisit un destin en s’engageant dans des études médicales. A l’origine de cette vocation, peut-être ces fréquentations familiales, peut-être également la mémoire des nombreux décès dus à la tuberculose1 dans sa famille à une époque où il n’existe encore aucun traitement pharmacologique2 : son grand-père Georges Noufflard, ainsi que la mère et la sœur de celui-ci, décédés jeunes.
La médecine est un choix difficile pour une femme à cette époque, mais elle est soutenue par sa famille.
Elle est nommée externe des Hôpitaux de Paris au concours de 1936. Dès lors, son parcours médical s’inscrit dans les temps forts de l’Histoire et des grandes avancées thérapeutiques de l’époque.
Des études de médecine marquées par la guerre
Henriette effectue son premier semestre en tant qu’externe à partir de mai 1937, à l’hôpital de la Pitié. Elle poursuit avec plusieurs stages à l’Hôtel Dieu et à l’hôpital Hérold.
A l’automne 1940, les familles Noufflard/Langweil, en danger sous l’occupation allemande, se réfugient à Toulouse. Henriette regagne Paris en 1941 et achève son externat par une année à l’hôpital Broussais.
En 1942, elle est l’une des trois femmes reçues au concours de l’Internat des Hôpitaux de Paris et poursuit sa formation médicale tout en s’impliquant discrètement dans des actions de résistance et d’assistance aux déportés. Le professeur Jean Bernard relate ainsi avoir trouvé refuge auprès d’Henriette et de sa sœur Geneviève, au 61 rue de Varenne à Paris, en février 1943, alors que son réseau de résistants est démantelé. L’engagement d’Henriette lors du rapatriement des déportés du camp de Mauthausen en 1945 est quant à lui mentionné dans son dossier d’étudiante.
Une fin d’internat décisive
En mai 1947, Henriette, alors en toute fin d’internat, rejoint le service du professeur Robert Debré et de son assistant Henri-Edouard Brissaud à l’hôpital des Enfants Malades. Il s’agit du seul service pédiatrique de France qui, depuis le mois de janvier de la même année, peut expérimenter l’utilisation de la streptomycine pour traiter la tuberculose. Grâce à une allocation américaine d’1 kg par mois de cet antibiotique découvert quatre ans plus tôt par Selman Waksman et Albert Schatz3, l’équipe du professeur Robert Debré commence à traiter de jeunes patients atteints de méningite tuberculeuse, jusqu’alors fatale en quelques semaines.
Parmi les jeunes patients du service dont Henriette s’occupe en tant qu’interne, se trouve Jacques Gonzalès, six ans. Grâce au traitement par la streptomycine, il est l’un des premiers patients au monde à survivre à la méningite tuberculeuse. Devenu médecin à son tour, il retrace l’histoire de l’usage de la streptomycine à l’occasion d’une conférence devant la Société Française d’Histoire de la médecine en 1993. Trente ans plus tard, en 2023, il relate son difficile parcours de soins en postface de son ouvrage sur Selman Waksman.
Ce témoignage nous permet de mesurer le caractère exceptionnel du contexte dans lequel Henriette effectue la fin de ses études de médecine4. Elle les conclut en juin 1948 par la soutenance de sa thèse intitulée « La tuberculose miliaire et ses localisations méningées traitées par la streptomycine »,sous la direction du professeur Henri-Edouard Brissaud. La qualité de son travail de thèse lui vaut d’être récompensée de la Médaille d’Argent de la Faculté de Médecine de Paris l’année suivante.
Henriette Noufflard est désormais Docteur en Médecine et à l’aube d’un engagement sans faille dans la recherche et le développement de traitements capables de guérir la tuberculose.
Un complément de formation en Amérique
En septembre 1948, quelques mois après la soutenance de sa thèse et sur proposition du professeur Robert Debré, Henriette part aux États-Unis afin de parfaire sa formation. Elle est notamment accueillie au Rockefeller Institute dans l’équipe de recherche du professeur René Dubos. Elle participe au développement d’un modèle expérimental de tuberculose de la souris, ce qui rendra ensuite possible l’étude de nouveaux médicaments.
2è partie. Une carrière médicale et scientifique menée de front dans deux grandes structures du Val-de-Marne : le sanatorium de Brévannes et le centre de recherche pharmaceutique des Usines Chimiques Rhône-Poulenc.
Le sanatorium de Brévannes
Henriette revient en France en 1950. Elle est nommée chef de laboratoire le 1er juin de cette même année au sanatorium de Brévannes. Quelques années plus tard, en 1960, elle est mandatée pour y créer le laboratoire n°2 de recherche sur la tuberculose de l’Institut National d’Hygiène (INH) qu’elle dirigera jusqu’en 1962.
Son équipe est constituée d’une dizaine de personnes dont le travail s’articule autour de l’étude de la résistance du bacille de la tuberculose aux traitements et de la mise au point de modèles d’étude expérimentaux.
Quelques repères historiques sur le Château de Brévannes, patrimoine bâti devenu un lieu de santé emblématique du département.
Déjà attesté en 1394 et plusieurs fois reconstruit par ses nombreux propriétaires, le château de Brévannes est acheté le 19 septembre 1883 par l’Assistance publique au baron Hottinguer. La propriété, qui comprend également des dépendances et un parc, s’étend sur 27 hectares.
Les bâtiments sont aménagés en hospice, et reçoivent les premiers patients, des personnes âgées, le 29 juillet 1885. Entre 1892 et 1896, l’hospice s’agrandit d’un quartier de malades chroniques comportant 4 pavillons : Cruveilhier, Michel-Moring, Claude Bernard et Vulpian. En 1907 deux nouveaux pavillons (A et B) sont construits, pour accueillir un sanatorium pour adultes atteints de tuberculose pulmonaire dit « quartier sanatorial ». En 1908, c’est au tour d’un service pour enfants convalescents de voir le jour.
L’établissement est partiellement détruit lors de bombardements pendant la seconde guerre mondiale.
Un grand chantier de rénovation est alors lancé afin d’axer l’activité de l’établissement exclusivement vers le soin aux patients atteints de tuberculose. Ainsi, en 1950, l’hospice de Brévannes prend le nom de Centre Hospitalier Emile Roux par décret et ses structures internes sont réaménagées : les deux pavillons A et B du quartier sanatorial deviennent le sanatorium Albert Calmette ; l’ancien quartier des malades chroniques devient le sanatorium Georges Kuss et le pavillon Cruveilhier devient un centre médical pour le diagnostic et le traitement de la tuberculose ; le quartier des enfants est lui aussi réaménagé et devient l’hôpital Léon Bernard. L’établissement change encore plusieurs fois de vocation pour retrouver, à la fin des années 1980, sa vocation de soins aux personnes âgées. Il est désormais l’un des grands pôles gériatriques de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris.
Le centre de recherche pharmaceutique de la Société des usines chimiques Rhône-Poulenc à Vitry-sur -Seine
Parallèlement à sa carrière médicale et de recherche à Brévannes, Henriette Noufflard est très vite sollicitée par l’industrie pharmaceutique. Dès 1952, le professeur Raymond Paul, directeur scientifique de la Société Rhône-Poulenc, lui demande de mettre à profit son expertise sur les techniques de laboratoire spécifiques au bacille de la tuberculose pour étudier les nouvelles molécules anti-tuberculeuses synthétisées par les chimistes de l’entreprise. En effet, à cette époque la société Rhône-Poulenc est le plus gros producteur d’Europe de streptomycine. Elle a entrepris d’en industrialiser la fabrication dans ses usines dès 1949 devant la dépense considérable que représentait son importation des États-Unis et la nécessité d’en obtenir des quantités de plus en plus importantes. Malheureusement, une résistance du bacille au traitement est apparue dès les premières années de son utilisation : le développement de nouveaux traitements s’avère donc crucial. Henriette Noufflard accepte la demande et exercera ainsi plusieurs années dans le centre de recherche pharmaceutique de la Société des Usines Chimiques Rhône-Poulenc, baptisé « Centre Nicolas Grillet » (du nom d’un ancien directeur général de la Société) construit à Vitry entre 1953 et 1954 et dirigé par l’ingénieur chimiste Pierre Viaud. A l’époque, ce tout nouveau centre comprend trois bâtiments de quatre étages ainsi qu’une bibliothèque et s’étend sur 12 000 m2.
Bilan d’une carrière
Les publications médicales d’Henriette Noufflard dans des revues de renom se sont étalées de 1945 jusqu’en 1970, comme auteur principal ou en collaboration avec de célèbres médecins et scientifiques de l’époque : Jean Bernard, Henri-Edouard Brissaud, René Dubos, Robert Debré. Elles retracent plus de deux décennies d’une contribution scientifique et humaniste au service de la lutte contre la tuberculose. La révolution médicale à laquelle participe Henriette, à sa mesure, se reflète dans l’évolution des données épidémiologiques qui montrent une réduction drastique du nombre de nouveaux cas de tuberculose et de décès liés à cette maladie en France5, même si cette maladie reste un véritable fléau de nos jours à l’échelle mondiale6.
Conclusion
Henriette Noufflard est une figure emblématique mais aujourd’hui méconnue de la ville de Sucy-en-Brie. Femme médecin, travaillant au sein de grandes structures hospitalières et industrielles du Val-de-Marne, elle n’en resta pas moins très engagée dans sa ville. Au service de ses concitoyens d’abord en assurant une consultation pédiatrique à Sucy, en s’impliquant au Centre de Protection Maternelle et Infantile et au conseil d’administration du bureau d’aide sociale. En reconnaissance, Jean-Marie Poirier, maire de Sucy-en-Brie, lui remet la médaille d’or de la ville. Engagée au service de la mémoire de sa famille ensuite, en mettant en valeur le patrimoine intellectuel, artistique et mobilier des familles Halévy et Noufflard. Une grande partie des archives relatives à ces aspects plus locaux de l’œuvre d’Henriette Noufflard reste à découvrir et offrira à notre Société Historique de nouvelles perspectives de recherches enrichissantes.
Lettre préparée par Agnès Foully, Catherine Martzloff et Elsa Bourcier.
Nous adressons nos sincères remerciements aux proches d’Henriette Noufflard, à nos amis et collègues de la SHAS ainsi qu’aux différents services d’archives et de documentation sollicités pour leur aide précieuse dans la réalisation de ce travail.
Notes
- La tuberculose (autrefois « phtisie », « consomption », « peste blanche ») est une maladie infectieuse dont les premières descriptions remontent à plus de 2000 ans avant notre ère. Il faudra attendre 1882 pour que la bactérie responsable de cette infection (Mycobacterium tuberculosis) soit isolée par un médecin allemand : Robert Koch. L’appellation commune de la bactérie (bacille de Koch) est ainsi une référence à son découvreur. ↩︎
- La révolution industrielle et les modifications des conditions de vie qui l’accompagnent entraînent une propagation dramatique de la maladie. On estime alors le taux de décès à 900 morts pour 100 000 habitants en Europe. Jusqu’au début du XXe siècle, le seul « remède » est le repos. Les malades sont envoyés dans des sanatorium sur les littoraux ou en montagne sans qu’il s’agisse là d’un traitement curatif efficace. Des efforts de prévention commencent néanmoins à voir le jour dès la fin du XIXe siècle : d’abord avec la ligue contre la tuberculose fondée en 1891 par Arthur Armaingaud, avec l’Œuvre Grancher en 1903, puis l’installation en France entre 1917 et 1922 de la mission américaine de préservation de la tuberculose « Fondation Rockefeller » et l’action de l’Assistance Publique qui organise une prophylaxie collective et sociale préconisant l’isolement des malades et le placement familial pour les enfants. La mise au point du premier vaccin contre la tuberculose (BCG : Bacille Bilié de Calmette et Guérin) dans les années 20 constituera la première réelle avancée thérapeutique. ↩︎
- La streptomycine est un antibiotique de la famille des aminosides. Elle possède un spectre d’action large et est notamment active sur certaines mycobactéries. Elle est produite par une bactérie tellurique : Streptomyces griseus. Cette bactérie ainsi que la streptomycine qu’elle produit ont été isolées en octobre 1943 par Selman Waksman et son étudiant du département de microbiologie Albert Schatz. Il s’agit d’une avancée thérapeutique majeure qui vaudra à Selman Waksman d’obtenir le prix Nobel de physiologie et médecine en 1952. ↩︎
- Henriette Noufflard retrouvera Jacques Gonzalès 40 ans plus tard, le 23 octobre 1993, à l’occasion d’une conférence qu’il donna pour le cinquantenaire de la découverte de la streptomycine. S’ensuivit plusieurs rencontres et une profonde amitié pour évoquer cette lutte contre la méningite tuberculeuse de toute l’équipe du professeur Robert Debré, qui lui a sauvé la vie avec le soutien de ses parents. ↩︎
- En 1947, lorsqu’Henriette entre comme interne dans le service du professeur Debré, les registres des dispensaires permettent d’estimer à 85 825 le nombre de nouveaux cas de tuberculose et à 30 743 le nombre de décès (dont 2882 liés à la forme méningée). Des chiffres probablement sous-estimés d’après le rapport de l’Institut National d’Hygiène qui les publie. En 1970, alors que paraît l’une de ses dernières publications, on dénombre 31 248 nouveaux cas et 4044 décès. En 2023 le nombre de cas déclarés en France est estimé à 4728 dont une soixantaine liée à des souches multirésistantes. Les formes graves de l’enfant (miliaire ou méningées) représentent désormais une dizaine de cas par an. ↩︎
- A l’échelle mondiale, l’OMS estime à environ 10,8 millions le nombre de nouveaux cas de tuberculose et à 1,25 millions le nombre de décès pour l’année 2023. La tuberculose est ainsi la 1ère cause de mortalité liée à un agent infectieux dans le monde. ↩︎
Bibliographie / Sources
Documents d’archives :
Archives de l’AP-HP. Administration générale de l’Assistance Publique. Cote 1458/W/91.
Archives de l’AP-HP. Archives administratives de l’hôpital Emile Roux. 1885-2004. Cote 741 w 111 / 741 w 91
Archives de l’AP-HP. Fonds de photographies de l’hôpital Emile Roux. Cote 26/FI. https://archives.aphp.fr/iconographie/#
Archives de l’INSERM. Institut National d’Hygiène. Rapport d’activité de l’unité de recherche sur la tuberculose. Années 1960-1961-1963.
Service archives-documentation de Vitry-sur-Seine, photographies de la Société des Usines Chimiques Rhône Poulenc. Cote 32Fi11.
Archive privée : In Memoriam. Recueil des témoignages hommages à Henriette Noufflard lors de ses obsèques. 2003.
Publications :
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Cayez P. Rhône-Poulenc 1895-1975, Collection “Histoire de l’Entreprise ». Editions Armand Colin/Masson.
Debré R., Thieffry S., Brissaud E.D., Noufflard H., “Streptomycin and tuberculous meningitis in children Preliminary note”, British Medical Journal, 1947, 4535 (2), p. 897-901.
Dubos R, Noufflard H., « Milieux semisynthétiques à l’albumine pour la culture des bacilles tuberculeux », Annales de l’ Institut Pasteur, Paris 1950, feb.78(2), p.208–226.
Frogerais A., Les origines de la fabrication des antibiotiques en France, 15. hal-01100810v1
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Autres :
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Cnum – Conservatoire numérique des Arts et Métiers -photographie du Centre de recherche Nicolas Grillet dans : Rhône Poulenc – le Rhodoid et les matières plastiques à base d’acétate de cellulose : rhodalite, rhodialine, Rhodax. CNAM-MUSEE MA0.4-RHO. https://cnum.cnam.fr/redir?M12206
https://www.limeil-brevannes.fr/Le-patrimoine-brevannais
Sucy Info n°197, juin 2003